Cinéma français : l’homme, l’artiste et le prédateur

Les Couilles sur la table

Alors que les témoignages de violences sexuelles se multiplient partout dans l'industrie cinématographique depuis #MeToo, en France le cinéma "d'auteur" reste un bastion d'impunité. Des figures contestées comme Roman Polanski, Benoît Jacquot et Woody Allen - tous 3 accusés de pédocriminalité - en sont des exemples éclatants. Or cette immunité repose sur la toute-puissance de “l’auteur” de cinéma : un statut prestigieux qui permet de justifier des violences et l’abus de pouvoir au nom de la création et du génie.

Comment fonctionnent les mécaniques de la domination masculine dans le cinéma français ? Quel type de masculinité le cinéma dit “d’auteur” met en valeur ? Comment faire pour sortir de ce cinéma de la domination ?

Pour répondre à ces questions, Naomi Titti reçoit Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne et autrice de l’essai « Le culte de l’auteur. Les dérives du cinéma français » (éd. La Fabrique, 2024). Ensemble, elles décortiquent ce système où le génie masculin semble inattaquable.

RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/cinema-francais-lhomme-lartiste-et-le-predateur

CRÉDITS

Les Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été produit, préparé, mené et monté par Naomi Titti, et enregistré le jeudi 26 septembre 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Édition : Marie Foulon. Marketing et communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.