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Dissolution : la course aux législatives est officiellement lancée ! Éric Dupond-Moretti est l'invité des 4V du 17 juin 2024

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La course aux législatives est lancée, marquée par la formation d'un Nouveau Front Populaire à gauche visant à contrer la montée du Rassemblement National. Pendant ce temps, l'ancienne majorité, incarnée par le parti au pouvoir, a choisi de faire cavalier seul. Refusant les alliances stratégiques, elle mise sur sa capacité à convaincre les électeurs de la pertinence de ses réformes et de son bilan pour obtenir les suffrages. À seulement deux semaines du scrutin surprise, la campagne officielle a débuté ce lundi 17 juin 2024. Et parmi le cortège de la majorité, Éric Dupond-Moretti, tour à tour garde des Sceaux et ministre de la Justice, n’a pas souhaité candidater. Ce qui ne l’empêche pas de soutenir son camp lors de ses nombreux déplacements prévus partout en France, à l’exception d’une soixantaine de circonscriptions dans lesquelles le groupe Renaissance n’a pas investi de candidats à l’instar de la Corrèze, fief de François Hollande. À l’annonce de la candidature de l’ancien président de la République, les réactions ne sont pas faites attendre. Qualifiant cette initiative de « pathétique », Éric Dupond-Moretti ne mâche pas ses mots à l’égard de cet adversaire de la majorité : « Pathétique, le mot est faible. François Hollande se retrouve de facto allié de Monsieur Poutou qui applaudit des deux mains quand on brûle un commissariat de police. Il est de facto l’allié de Raphaël Arnault, fiché S. Il est aujourd’hui dans la compromission avec ceux qu’il a tellement vilipendés hier. Je pense en particulier à Faure qui est l’actuel patron du Parti Socialiste », fustige notre invité. Pourtant, si l’ancien chef d’État a choisi de revenir sur le devant de la scène politique, c’est avant tout pour incarner la gauche et rassembler le Nouveau Front Populaire à gauche, une coalition inédite regroupant les principales forces de gauche, des écologistes aux socialistes en passant par la gauche radicale. Ce dernier s’impose comme le candidat de l'unité et de la reconstruction, espérant raviver l'élan progressiste et contrer la montée du Rassemblement National. Dans ses discours, il insiste sur la nécessité de défendre les valeurs républicaines, de lutter contre les inégalités sociales et de mener une transition écologique ambitieuse. Sa candidature continue de susciter des réactions contrastées : d'un côté, elle a redonné espoir à de nombreux militants de gauche qui voient en lui un leader capable de fédérer et de mobiliser un électorat diversifié. De l'autre, elle a également éveillé des critiques, certains rappelant les désillusions de son précédent mandat. Pour Éric Dupond-Moretti, cette candidature est « un déshonneur ». En effet, l’actuel ministre de la Justice ne lui accorde aucun crédit, rappelant sa sortie de route en fin de parcours : « Il est sorti de l’Élysée avec un taux d’impopularité jamais égalé », affirme notre invité qui digère mal les leçons de l’ancien président de la République.

Si la candidature de François Hollande polarise l’attention, un autre prétendant en lice dans la course aux législatives interroge et surtout révulse. Dans l’Ain, l’annonce de la candidature de l’ancien ministre des Solidarités et des Familles, Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, n’a pas tardé à faire polémique. Ce dernier repart en campagne avec le soutien, dit-il, de la majorité présidentielle. Une affirmation que rejette en bloc Éric Dupond-Moretti : « C’est faux […] il n’est pas notre candidat ».

Une semaine après l’annonce choc de la dissolution prononcée par Emmanuel Macron, l’agitation politique est toujours aussi palpable. Et la décision du chef d’État est difficile à encaisser, y compris au sein même de la majorité. De son côté, Éric Dupond-Moretti comprend et défend même cette prise de position en raison de « la menace permanente de la motion de censure » au vu des textes budgétaires qui devaient être soumis à l’Assemblée en fin d’année. Ce dernier décrit le chaos qui régnait jusqu’alors dans l'hémicycle au sein duquel les multiples forces politiques ne parvenaient plus à s’entendre : « Le choix du président de la République, ça donne la clarté absolue. Ça donne le ralliement de Monsieur Ciotti vers les RN […] et de l’autre côté, on voit ce qu’est le front dit populaire. Même le choix du nom m’insupporte » admoneste notre invité, qui liste les derniers coups d’éclat de ses adversaires à l’instar de la fausse route du patron des Républicains.

Nouveau Front Populaire : la seule alternative au RN ?

Pendant ce temps, le Rassemblement National poursuit son ascension depuis sa victoire éclatante aux Européennes. Après avoir enregistré un score historique lors du dernier scrutin avec un pourcentage de voix jamais atteint auparavant, Jordan Bardella se dit prêt à pousser les portes de Matignon. Longtemps diabolisé, le RN ne semble plus faire peur, si ce n’est à une certaine frange électorale. Pour Éric Dupond-Moretti cette montée en puissance des extrêmes est préoccupante : « Aujourd’hui ce qui compte, c’est ce qu’ils nous proposent ou plus exactement ce qu’ils sont incapables de mettre en œuvre. Le coût de leur programme est tellement abyssal, c’est 100 milliards d’euros par an qu’on a d’ores et déjà reculé »; assène cet ancien ténor du barreau, tout aussi incisif avec la gauche : « De l’autre côté, on reste gratis. On augmente les salaires, on détricote la réforme des retraites » poursuit notre invité qui émet le même niveau d’opposition envers ces deux camps adverses.

À quelques semaines des législatives, l’heure est au bilan pour la majorité présidentielle qui n’a visiblement pas séduit les Français. Particulièrement tranchant sur le plan social avec plusieurs réformes coup de poing, à l’instar de celle des retraites qui a provoqué la révolte et plus récemment celle de l’assurance-chômage, le gouvernement a-t-il mené une politique trop dure à l’origine de cette déflagration ? « On a fait un certain nombre d’erreurs […] mais entre la mise en place des réformes et le temps de leur exécution […] il faut du temps. Ce temps, c’est le temps de la frustration. Dans les autres forces, tout ce qui est proposé n’est pas crédible un seul instant. Nous incarnons la stabilité et le progrès » continue de marteler notre invité.

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Si la candidature de François Hollande polarise l’attention, un autre prétendant en lice dans la course aux législatives interroge et surtout révulse. Dans l’Ain, l’annonce de la candidature de l’ancien ministre des Solidarités et des Familles, Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, n’a pas tardé à faire polémique. Ce dernier repart en campagne avec le soutien, dit-il, de la majorité présidentielle. Une affirmation que rejette en bloc Éric Dupond-Moretti : « C’est faux […] il n’est pas notre candidat ».

Une semaine après l’annonce choc de la dissolution prononcée par Emmanuel Macron, l’agitation politique est toujours aussi palpable. Et la décision du chef d’État est difficile à encaisser, y compris au sein même de la majorité. De son côté, Éric Dupond-Moretti comprend et défend même cette prise de position en raison de « la menace permanente de la motion de censure » au vu des textes budgétaires qui devaient être soumis à l’Assemblée en fin d’année. Ce dernier décrit le chaos qui régnait jusqu’alors dans l'hémicycle au sein duquel les multiples forces politiques ne parvenaient plus à s’entendre : « Le choix du président de la République, ça donne la clarté absolue. Ça donne le ralliement de Monsieur Ciotti vers les RN […] et de l’autre côté, on voit ce qu’est le front dit populaire. Même le choix du nom m’insupporte » admoneste notre invité, qui liste les derniers coups d’éclat de ses adversaires à l’instar de la fausse route du patron des Républicains.

Nouveau Front Populaire : la seule alternative au RN ?

Pendant ce temps, le Rassemblement National poursuit son ascension depuis sa victoire éclatante aux Européennes. Après avoir enregistré un score historique lors du dernier scrutin avec un pourcentage de voix jamais atteint auparavant, Jordan Bardella se dit prêt à pousser les portes de Matignon. Longtemps diabolisé, le RN ne semble plus faire peur, si ce n’est à une certaine frange électorale. Pour Éric Dupond-Moretti cette montée en puissance des extrêmes est préoccupante : « Aujourd’hui ce qui compte, c’est ce qu’ils nous proposent ou plus exactement ce qu’ils sont incapables de mettre en œuvre. Le coût de leur programme est tellement abyssal, c’est 100 milliards d’euros par an qu’on a d’ores et déjà reculé »; assène cet ancien ténor du barreau, tout aussi incisif avec la gauche : « De l’autre côté, on reste gratis. On augmente les salaires, on détricote la réforme des retraites » poursuit notre invité qui émet le même niveau d’opposition envers ces deux camps adverses.

À quelques semaines des législatives, l’heure est au bilan pour la majorité présidentielle qui n’a visiblement pas séduit les Français. Particulièrement tranchant sur le plan social avec plusieurs réformes coup de poing, à l’instar de celle des retraites qui a provoqué la révolte et plus récemment celle de l’assurance-chômage, le gouvernement a-t-il mené une politique trop dure à l’origine de cette déflagration ? « On a fait un certain nombre d’erreurs […] mais entre la mise en place des réformes et le temps de leur exécution […] il faut du temps. Ce temps, c’est le temps de la frustration. Dans les autres forces, tout ce qui est proposé n’est pas crédible un seul instant. Nous incarnons la stabilité et le progrès » continue de marteler notre invité.

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