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āđ€āļ™āļ·āđ‰āļ­āļŦāļēāļˆāļąāļ”āļ—āļģāđ‚āļ”āļĒ Aristide Athanassiadis āđ€āļ™āļ·āđ‰āļ­āļŦāļēāļžāļ­āļ”āđāļ„āļŠāļ•āđŒāļ—āļąāđ‰āļ‡āļŦāļĄāļ” āļĢāļ§āļĄāļ–āļķāļ‡āļ•āļ­āļ™ āļāļĢāļēāļŸāļīāļ āđāļĨāļ°āļ„āļģāļ­āļ˜āļīāļšāļēāļĒāļžāļ­āļ”āđāļ„āļŠāļ•āđŒāđ„āļ”āđ‰āļĢāļąāļšāļāļēāļĢāļ­āļąāļ›āđ‚āļŦāļĨāļ”āđāļĨāļ°āļˆāļąāļ”āļŦāļēāđƒāļŦāđ‰āđ‚āļ”āļĒāļ•āļĢāļ‡āļˆāļēāļ Aristide Athanassiadis āļŦāļĢāļ·āļ­āļžāļąāļ™āļ˜āļĄāļīāļ•āļĢāđāļžāļĨāļ•āļŸāļ­āļĢāđŒāļĄāļžāļ­āļ”āđāļ„āļŠāļ•āđŒāļ‚āļ­āļ‡āļžāļ§āļāđ€āļ‚āļē āļŦāļēāļāļ„āļļāļ“āđ€āļŠāļ·āđˆāļ­āļ§āđˆāļēāļĄāļĩāļšāļļāļ„āļ„āļĨāļ­āļ·āđˆāļ™āđƒāļŠāđ‰āļ‡āļēāļ™āļ—āļĩāđˆāļĄāļĩāļĨāļīāļ‚āļŠāļīāļ—āļ˜āļīāđŒāļ‚āļ­āļ‡āļ„āļļāļ“āđ‚āļ”āļĒāđ„āļĄāđˆāđ„āļ”āđ‰āļĢāļąāļšāļ­āļ™āļļāļāļēāļ• āļ„āļļāļ“āļŠāļēāļĄāļēāļĢāļ–āļ›āļāļīāļšāļąāļ•āļīāļ•āļēāļĄāļ‚āļąāđ‰āļ™āļ•āļ­āļ™āļ—āļĩāđˆāđāļŠāļ”āļ‡āđ„āļ§āđ‰āļ—āļĩāđˆāļ™āļĩāđˆ https://th.player.fm/legal
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📅 Calendrier de l'Avent 12/26 - L comme Low-Tech

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Le mot d’aujourd’hui pour la lettre L est Low-Tech (ou techno-discernement en Français).

Ce concept est pour moi en continuation parfaite de l’ÃĐpisode prÃĐcÃĐdent lorsque nous avons parlÃĐ d’arbitrage de flux pour un budget carbone ou matÃĐriel fixÃĐ ou fini mais aussi celui des infrastructures.

Je m’explique. Lorsque nous sommes confrontÃĐ.es à un problÃĻme donnÃĐ (chauffer une ville, produire de la nourriture, construire un bÃĒtiment, etc.) nous avons une myriade de solutions ou de moyens de faire devant nous. Certains se basent sur des technologies trÃĻs avancÃĐes (et des fois polluantes), d’autres moins.

Pour produire un kilo de nourriture, nous pourrions soit utiliser quelques outils primitifs, sans intrants artificiels (pesticides, engrais artificiels, semences industrielles, etc.), sans motorisation et avec des connaissances agronomiques poussÃĐes et beaucoup de main d’oeuvre. Nous pourrions au contraire, se servir d’ÃĐnergies fossiles peu chÃĻres pour fabriquer des engrais, nourrir des machines et des sols mais en perdant la relation intime et contextuelle avec le sol.

Nous pourrions rÃĐpÃĐter cet exercice pour le secteur de la construction. Pour construire une maison ou un bÃĒtiment, nous pourrions utiliser des matÃĐriaux bio- et gÃĐo-sourcÃĐs locaux, rÃĐemployer des matÃĐriaux de construction, et inclure des principes bioclimatiques. Ou au contraire, nous pourrions utiliser des matÃĐriaux hautement carbonnÃĐs tels que le ciment/bÃĐton, l’acier, l’isolation fossile, en utilisant un plan standard et rÃĐpÃĐtÃĐ.

Ces deux extrÊmes soulignent deux visions du monde bien diffÃĐrentes de notre rapport à la puissance, à la finitude, au soin, à la main d’oeuvre, à l’emploi, au territoire, et pleins d’autres sujets.

Notre rapport à la technique et à la technologie ne doit pas se rÃĐsumer au dÃĐbat stÃĐrile Être technosolutionniste ou amish. Nous devons remettre au centre du dÃĐbat la vision du monde permise et mise en avant par une certaine technologie.

Il est sÃŧr que grÃĒce à l’ÃĐnergie fossile et la mÃĐcanisation nous avons pu sortir de conditions de vie trÃĻs difficiles et pÃĐnibles. Personne ne peut nier cela. Mais nous avons basculer dans l’excÃĻs. Peut-Être qu’il serait temps de faire le bilan de quelles technologies et techniques sont encore viables et produisent rÃĐellement des bienfaits sociÃĐtaux et ÃĐcologiques. Nous avons suffisamment de recul pour se poser ses questions et ne pas s’engouffrer dans des nouveaux dÃĐlires tels que l’utilisation de drones dans l’agriculture, un rÃĐseau 6G, l’IA gÃĐnÃĐralisÃĐe, etc.


Reposons nous la question de si nous voulons faire disparaÃŪtre l’artisanat, la paysannerie, la rÃĐparation au profit de la mÃĐcanisation et par consÃĐquence de la tertiarisation de l’ÃĐconomie. Pour rappel il est estimÃĐ que 70% des français.e.s vivaient de l’agriculture en 1789 contre 1.5% aujourd’hui.

La question est assez simple au final, oÃđ plaçons nous le curseur entre travail et emploi humain vs. travail des machines ? et que faisons nous avec le travail libÃĐrÃĐe grÃĒce aux machines ? Est-ce qu’on l’utilise pour prendre soin de nous et de nos territoires ou pour s’acheter de temps dans le futur ?


Nous revenons encore une fois à des questions de dÃĐmocratie et de valeurs sociÃĐtales.

Si nous baissons collectivement nos attentes mÃĐcaniques pour dÃĐvelopper des emplois locaux (pour l’agriculture, la construction, la rÃĐparation, la gestion de l’eau, le soin, l’ÃĐducation), muscler notre auto-suffisance matÃĐrielle et technique, alors notre rapport à la technique peut se transformer en notre faveur. Attention, cela veut dire que nous allons tous et toutes devoir mettre la main à la pÃĒte. On ne peut pas tout avoir, mais peut-Être que nous allons redonner du sens à certains emplois et territoires.

Comme d’habitude, je vous recommande de prolonger ces rÃĐflexions avec quelques ÃĐpisodes ci-dessous.

Allez à demain pour la lettre M,

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Ce concept est pour moi en continuation parfaite de l’ÃĐpisode prÃĐcÃĐdent lorsque nous avons parlÃĐ d’arbitrage de flux pour un budget carbone ou matÃĐriel fixÃĐ ou fini mais aussi celui des infrastructures.

Je m’explique. Lorsque nous sommes confrontÃĐ.es à un problÃĻme donnÃĐ (chauffer une ville, produire de la nourriture, construire un bÃĒtiment, etc.) nous avons une myriade de solutions ou de moyens de faire devant nous. Certains se basent sur des technologies trÃĻs avancÃĐes (et des fois polluantes), d’autres moins.

Pour produire un kilo de nourriture, nous pourrions soit utiliser quelques outils primitifs, sans intrants artificiels (pesticides, engrais artificiels, semences industrielles, etc.), sans motorisation et avec des connaissances agronomiques poussÃĐes et beaucoup de main d’oeuvre. Nous pourrions au contraire, se servir d’ÃĐnergies fossiles peu chÃĻres pour fabriquer des engrais, nourrir des machines et des sols mais en perdant la relation intime et contextuelle avec le sol.

Nous pourrions rÃĐpÃĐter cet exercice pour le secteur de la construction. Pour construire une maison ou un bÃĒtiment, nous pourrions utiliser des matÃĐriaux bio- et gÃĐo-sourcÃĐs locaux, rÃĐemployer des matÃĐriaux de construction, et inclure des principes bioclimatiques. Ou au contraire, nous pourrions utiliser des matÃĐriaux hautement carbonnÃĐs tels que le ciment/bÃĐton, l’acier, l’isolation fossile, en utilisant un plan standard et rÃĐpÃĐtÃĐ.

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Il est sÃŧr que grÃĒce à l’ÃĐnergie fossile et la mÃĐcanisation nous avons pu sortir de conditions de vie trÃĻs difficiles et pÃĐnibles. Personne ne peut nier cela. Mais nous avons basculer dans l’excÃĻs. Peut-Être qu’il serait temps de faire le bilan de quelles technologies et techniques sont encore viables et produisent rÃĐellement des bienfaits sociÃĐtaux et ÃĐcologiques. Nous avons suffisamment de recul pour se poser ses questions et ne pas s’engouffrer dans des nouveaux dÃĐlires tels que l’utilisation de drones dans l’agriculture, un rÃĐseau 6G, l’IA gÃĐnÃĐralisÃĐe, etc.


Reposons nous la question de si nous voulons faire disparaÃŪtre l’artisanat, la paysannerie, la rÃĐparation au profit de la mÃĐcanisation et par consÃĐquence de la tertiarisation de l’ÃĐconomie. Pour rappel il est estimÃĐ que 70% des français.e.s vivaient de l’agriculture en 1789 contre 1.5% aujourd’hui.

La question est assez simple au final, oÃđ plaçons nous le curseur entre travail et emploi humain vs. travail des machines ? et que faisons nous avec le travail libÃĐrÃĐe grÃĒce aux machines ? Est-ce qu’on l’utilise pour prendre soin de nous et de nos territoires ou pour s’acheter de temps dans le futur ?


Nous revenons encore une fois à des questions de dÃĐmocratie et de valeurs sociÃĐtales.

Si nous baissons collectivement nos attentes mÃĐcaniques pour dÃĐvelopper des emplois locaux (pour l’agriculture, la construction, la rÃĐparation, la gestion de l’eau, le soin, l’ÃĐducation), muscler notre auto-suffisance matÃĐrielle et technique, alors notre rapport à la technique peut se transformer en notre faveur. Attention, cela veut dire que nous allons tous et toutes devoir mettre la main à la pÃĒte. On ne peut pas tout avoir, mais peut-Être que nous allons redonner du sens à certains emplois et territoires.

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