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Combien le « quoi qu'il en coûte » a-t-il coûté ?

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La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué une baisse de l'activité économique et mis à rude épreuve la trésorerie des entreprises. Pour préserver l'économie durant cette phase difficile, les pouvoirs publics ont pris des mesures de sauvegarde, résumées par l'expression "quoi qu'il en coûte", due au Président de la République. Mais quel est le poids économique et financier d'une telle politique ?


Une augmentation des dépenses


Le ministre de l'Économie vient d'annoncer, en cette fin d'août 2021, que les mesures prises au titre du "quoi qu'il en coûte" avaient d'ores et déjà coûté 168 milliards d'euros à l'État.


Ce coût s'explique d'abord par une augmentation des dépenses d'environ 40 milliards d'euros. Elles sont occasionnées en partie par le dispositif du chômage partiel. Les entreprises, forcées de réduire leur activité du fait de la crise sanitaire, et donc de mettre au chômage partiel une partie de leurs salariés, touchent de la part de l'État une allocation équivalente à une partie de leur rémunération.


Ces dépenses sont également liées au Fonds de solidarité, aide publique exonérée de charges sociales et d'impôts, à la pris en charge d'une partie des cotisations sociales et de certains frais fixes des entreprises.


Quant aux prêts garantis par l'État, pour un montant d'environ 140 milliards d'euros, on ne peut les considérer à proprement parler come des subventions.


Une diminution des recettes


Le reste du coût du "quoi qu'il en coûte" est lié à la baisse des recettes fiscales. En effet, pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur les finances de l'État, il ne faut pas seulement prendre en compte l'augmentation des dépenses.


De fait, la réduction de l'activité économique, qui s'est notamment traduite par des périodes de chômage partiel et même des pertes d'emploi pour de nombreux salariés, a entraîné une diminution des recettes fiscales encaissées par l'État.


Une telle évolution n'est pas sans conséquences sur la situation financière du pays. Elle se traduit en effet par une hausse considérable du déficit budgétaire et une croissance notable de la dette publique, qui devrait s'établir à environ 120 % du PIB en 2021.


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Une augmentation des dépenses


Le ministre de l'Économie vient d'annoncer, en cette fin d'août 2021, que les mesures prises au titre du "quoi qu'il en coûte" avaient d'ores et déjà coûté 168 milliards d'euros à l'État.


Ce coût s'explique d'abord par une augmentation des dépenses d'environ 40 milliards d'euros. Elles sont occasionnées en partie par le dispositif du chômage partiel. Les entreprises, forcées de réduire leur activité du fait de la crise sanitaire, et donc de mettre au chômage partiel une partie de leurs salariés, touchent de la part de l'État une allocation équivalente à une partie de leur rémunération.


Ces dépenses sont également liées au Fonds de solidarité, aide publique exonérée de charges sociales et d'impôts, à la pris en charge d'une partie des cotisations sociales et de certains frais fixes des entreprises.


Quant aux prêts garantis par l'État, pour un montant d'environ 140 milliards d'euros, on ne peut les considérer à proprement parler come des subventions.


Une diminution des recettes


Le reste du coût du "quoi qu'il en coûte" est lié à la baisse des recettes fiscales. En effet, pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur les finances de l'État, il ne faut pas seulement prendre en compte l'augmentation des dépenses.


De fait, la réduction de l'activité économique, qui s'est notamment traduite par des périodes de chômage partiel et même des pertes d'emploi pour de nombreux salariés, a entraîné une diminution des recettes fiscales encaissées par l'État.


Une telle évolution n'est pas sans conséquences sur la situation financière du pays. Elle se traduit en effet par une hausse considérable du déficit budgétaire et une croissance notable de la dette publique, qui devrait s'établir à environ 120 % du PIB en 2021.


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