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Élections américaines: Kamala Harris et Donald Trump multiplient les promesses fiscales

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À un mois du scrutin l’ex-président américain et la vice-présidente démocrate s’opposent frontalement sur à peu près tous les sujets mais s’accordent pour promettre d’importantes baisses d’impôts, au mépris d’une dette publique abyssale.

« Mon plan est de rendre permanente les réductions d’impôt de mon premier mandat, des réductions massives, les plus importantes de l’histoire », rappelle Donald Trump à chacun de ses meetings. Kamala Harris promet elle « des réductions d’impôt pour 100 millions d’Américains ». Il y en a pour tout le monde : l’actuelle vice-présidente veut réinstaurer les crédits d’impôts accordés aux plus petits salaires, aux parents ayant des enfants à charge, pour les créateurs d’entreprises, pour financer un premier achat immobilier… Donald Trump lui veut abaisser l’impôt sur les sociétés, exempter d’impôt sur le revenu les pensions des retraités, supprimer toute fiscalité sur les pourboires. Une mesure qui concernerait tout de même 4 millions d’Américains, surreprésentés dans certains des États clés susceptibles de faire basculer le scrutin en novembre. La proposition semble d’autant plus opportuniste que Kamala Harris l’a aussitôt reprise à son compte.

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, aussi puissant le président des États-Unis soit-il, il ou elle lui faudra convaincre le Congrès, ce qui n’aura rien d’évident. Les deux candidats se sont bien gardés de proposer un chiffrage détaillé de leurs propositions - que Donald Trump semble parfois improviser au gré de ses meetings. Néanmoins, plusieurs cercles d’économistes s'y sont essayés. Les crédits d’impôts promis par Donald Trump représenteraient par exemple 10 000 milliards de dollars de recettes en moins pour le budget fédéral et sur 10 ans ses propositions creuseraient le déficit de 6000 milliards de dollars, Kamala Harris fait un peu mieux, ses propositions à elle ne creuseraient le déficit « que » de 2000 milliards de dollars…

La dette fédérale dépasse 3 500 milliards de dollars

Le déficit est le grand absent de la campagne. Donald Trump assure que son premier mandat a « prouvé que les crédits d’impôts ciblés n’augmentaient pas le déficit, au contraire ils font baisser le déficit en favorisant la croissance ». Sauf que quand Donald Trump arrive à la Maison Blanche en 2017 il hérite d'un déficit fédéral de moins de 600 milliards de dollars, à son départ - certes après deux ans de pandémie - le déficit a explosé comme jamais à plus de 2700 milliards de dollars. Les économistes ne sont pas non plus convaincus par les affirmations du candidat républicain qui assure que les taxes à l'importation qu'il entend multiplier viendront remplir les caisses de l'État fédéral.

De son côté, Kamala Harris se contente d’assurer qu’elle tiendra ses promesses « tout en réduisant le déficit ». Il est vrai que son plan prévoit aussi d’augmenter la fiscalité des milliardaires, mais encore une fois sans donner le moindre détail. Mais en dehors de ces déclarations qui reviennent à balayer le sujet d’un revers de main, le déficit semble n’être pas un sujet. À tort : la dette fédérale a dépassé 3500 milliards de dollars durant l’été, pour la première fois de l’histoire. Grâce à une croissance forte les États-Unis peuvent encore se le permettre, mais les économistes préviennent : à force de creuser, on finit par toucher le fond.

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« Mon plan est de rendre permanente les réductions d’impôt de mon premier mandat, des réductions massives, les plus importantes de l’histoire », rappelle Donald Trump à chacun de ses meetings. Kamala Harris promet elle « des réductions d’impôt pour 100 millions d’Américains ». Il y en a pour tout le monde : l’actuelle vice-présidente veut réinstaurer les crédits d’impôts accordés aux plus petits salaires, aux parents ayant des enfants à charge, pour les créateurs d’entreprises, pour financer un premier achat immobilier… Donald Trump lui veut abaisser l’impôt sur les sociétés, exempter d’impôt sur le revenu les pensions des retraités, supprimer toute fiscalité sur les pourboires. Une mesure qui concernerait tout de même 4 millions d’Américains, surreprésentés dans certains des États clés susceptibles de faire basculer le scrutin en novembre. La proposition semble d’autant plus opportuniste que Kamala Harris l’a aussitôt reprise à son compte.

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, aussi puissant le président des États-Unis soit-il, il ou elle lui faudra convaincre le Congrès, ce qui n’aura rien d’évident. Les deux candidats se sont bien gardés de proposer un chiffrage détaillé de leurs propositions - que Donald Trump semble parfois improviser au gré de ses meetings. Néanmoins, plusieurs cercles d’économistes s'y sont essayés. Les crédits d’impôts promis par Donald Trump représenteraient par exemple 10 000 milliards de dollars de recettes en moins pour le budget fédéral et sur 10 ans ses propositions creuseraient le déficit de 6000 milliards de dollars, Kamala Harris fait un peu mieux, ses propositions à elle ne creuseraient le déficit « que » de 2000 milliards de dollars…

La dette fédérale dépasse 3 500 milliards de dollars

Le déficit est le grand absent de la campagne. Donald Trump assure que son premier mandat a « prouvé que les crédits d’impôts ciblés n’augmentaient pas le déficit, au contraire ils font baisser le déficit en favorisant la croissance ». Sauf que quand Donald Trump arrive à la Maison Blanche en 2017 il hérite d'un déficit fédéral de moins de 600 milliards de dollars, à son départ - certes après deux ans de pandémie - le déficit a explosé comme jamais à plus de 2700 milliards de dollars. Les économistes ne sont pas non plus convaincus par les affirmations du candidat républicain qui assure que les taxes à l'importation qu'il entend multiplier viendront remplir les caisses de l'État fédéral.

De son côté, Kamala Harris se contente d’assurer qu’elle tiendra ses promesses « tout en réduisant le déficit ». Il est vrai que son plan prévoit aussi d’augmenter la fiscalité des milliardaires, mais encore une fois sans donner le moindre détail. Mais en dehors de ces déclarations qui reviennent à balayer le sujet d’un revers de main, le déficit semble n’être pas un sujet. À tort : la dette fédérale a dépassé 3500 milliards de dollars durant l’été, pour la première fois de l’histoire. Grâce à une croissance forte les États-Unis peuvent encore se le permettre, mais les économistes préviennent : à force de creuser, on finit par toucher le fond.

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