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A la recherche d’investissements, la RDC tente de séduire en Afrique du Sud
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Pour attirer les investissements étrangers dans ses mines ou ses infrastructures, la RDC s’est lancée dans une opération séduction, via les zones économiques spéciales, mais aussi par des tables rondes et des sommets, à Paris, à Berlin, ou en Afrique du Sud. Il s’agit de rassurer les entreprises locales sur le climat économique du pays.
De notre correspondante à Johannesburg,
Pour convaincre les investisseurs étrangers, les représentants congolais participent à des dîners d’affaires, comme dans cet hôtel chic du quartier de Sandton, à Johannesburg. « Le Congo a à donner, et l’Afrique du Sud a, aussi, à donner, estime l’un des invités, Daniel Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa. À côté des épicentres de la guerre au Congo, dans l’ensemble du pays, il y a la vie, la nécessité d’investir, et les investissements sont probants, et sont porteurs de croissance et de retours. »
Croissance de 500 % par an en RDC
Pour certaines entreprises sud-africaines, l’aventure congolaise est déjà une réussite. « Si on ne s’étaient pas lancés à l’extérieur de l’Afrique du Sud, et en particulier en RDC, nous n'aurions pas atteint le niveau qui est le nôtre aujourd’hui, souligne Claire Clark de Nucleus mining logistics, une société qui propose des services de transports aux mines, notamment autour de Lubumbashi. Depuis 5 ans, notre entreprise connaît une croissance de 500 % chaque année. C’est beaucoup de travail, mais c’est vraiment enthousiasmant. »
Relais pour l'économie sud-africaine
Du côté des politiciens sud-africains, on estime aussi que l’Afrique du Sud, forte d’une grande expertise minière, a tout intérêt à trouver des relais de dynamisme à l’étranger. « Il est très important que nos entreprises cherchent des opportunités dans différentes zones du continent pour que l’on puisse croître tous ensemble, juge David Makhura, cadre de l’ANC. Nous subissons, ici, une énorme pression : le chômage est très élevé, tout comme les niveaux d’inégalités et de pauvreté. L’immigration nous pose aussi problème. Or, si les économies de ces autres pays ne fonctionnent pas bien et n’offrent pas d’opportunités, il est naturel que leurs habitants migrent pour aller là où elles se trouvent. »
À lire aussiL’Afrique du Sud toujours plongée dans le chômage de masse
Problème de gouvernance à régler
Cependant, il n’est pas toujours facile pour la RDC de convaincre les investisseurs sur la gouvernance, comme l’a montré l’échec de l’appel d’offres autour des blocs pétroliers. « L'économie du pays repose, pour beaucoup, sur son secteur minier, admet Aurélien Mali, de l’agence Moody’s. On peut donc observer de fortes capacités à attirer des investisseurs. Mais la RDC est pour le moment incapable de vraiment tirer la part qui lui est due. Avec le renforcement des institutions, il y a des chances, dans le futur, que le peuple congolais puisse bénéficier d’un meilleur retour. »
Le pays se trouve de plus toujours sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) qui lutte contre le blanchiment d’argent, ce qui peut aussi rebuter les investisseurs.
318 ตอน
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Pour attirer les investissements étrangers dans ses mines ou ses infrastructures, la RDC s’est lancée dans une opération séduction, via les zones économiques spéciales, mais aussi par des tables rondes et des sommets, à Paris, à Berlin, ou en Afrique du Sud. Il s’agit de rassurer les entreprises locales sur le climat économique du pays.
De notre correspondante à Johannesburg,
Pour convaincre les investisseurs étrangers, les représentants congolais participent à des dîners d’affaires, comme dans cet hôtel chic du quartier de Sandton, à Johannesburg. « Le Congo a à donner, et l’Afrique du Sud a, aussi, à donner, estime l’un des invités, Daniel Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa. À côté des épicentres de la guerre au Congo, dans l’ensemble du pays, il y a la vie, la nécessité d’investir, et les investissements sont probants, et sont porteurs de croissance et de retours. »
Croissance de 500 % par an en RDC
Pour certaines entreprises sud-africaines, l’aventure congolaise est déjà une réussite. « Si on ne s’étaient pas lancés à l’extérieur de l’Afrique du Sud, et en particulier en RDC, nous n'aurions pas atteint le niveau qui est le nôtre aujourd’hui, souligne Claire Clark de Nucleus mining logistics, une société qui propose des services de transports aux mines, notamment autour de Lubumbashi. Depuis 5 ans, notre entreprise connaît une croissance de 500 % chaque année. C’est beaucoup de travail, mais c’est vraiment enthousiasmant. »
Relais pour l'économie sud-africaine
Du côté des politiciens sud-africains, on estime aussi que l’Afrique du Sud, forte d’une grande expertise minière, a tout intérêt à trouver des relais de dynamisme à l’étranger. « Il est très important que nos entreprises cherchent des opportunités dans différentes zones du continent pour que l’on puisse croître tous ensemble, juge David Makhura, cadre de l’ANC. Nous subissons, ici, une énorme pression : le chômage est très élevé, tout comme les niveaux d’inégalités et de pauvreté. L’immigration nous pose aussi problème. Or, si les économies de ces autres pays ne fonctionnent pas bien et n’offrent pas d’opportunités, il est naturel que leurs habitants migrent pour aller là où elles se trouvent. »
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Problème de gouvernance à régler
Cependant, il n’est pas toujours facile pour la RDC de convaincre les investisseurs sur la gouvernance, comme l’a montré l’échec de l’appel d’offres autour des blocs pétroliers. « L'économie du pays repose, pour beaucoup, sur son secteur minier, admet Aurélien Mali, de l’agence Moody’s. On peut donc observer de fortes capacités à attirer des investisseurs. Mais la RDC est pour le moment incapable de vraiment tirer la part qui lui est due. Avec le renforcement des institutions, il y a des chances, dans le futur, que le peuple congolais puisse bénéficier d’un meilleur retour. »
Le pays se trouve de plus toujours sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) qui lutte contre le blanchiment d’argent, ce qui peut aussi rebuter les investisseurs.
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